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Patience...
On rembobine
C’est parti !
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17/02/2017
24/02/2017
14/03/2017
24/03/2017
14/04/2017
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21/07/2017
28/07/2017
22/10/2017
27/10/2017
Si le trio Migos, composé de Quavo, Offset et Takeoff, s’était déjà fait un nom bien avant ce projet, c’est vraiment cet album qui installera définitivement le groupe en haut de l’affiche. Une tracklist cohérente de 13 morceaux où viennent s’entremêler les singles efficaces “Bad and Boujee” et “T-Shirt” avec les détonants “What The Price” et “Deadz”. Un impact global pour cet opus qui ira bien au-delà de la simple scène Trap et en fera un must have incontestable de l’année 2017. Douze mois plus tard, la suite Culture II ne rendra pas vraiment hommage à son prédécesseur avec un double-album à la lecture plus que chaotique…
Par Thomas Trochaud
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Au sein de l’univers foisonnant du rap, Jonwayne est une planète à lui seul. Son rap « gueule de bois » est influencé par Charles Bukowski autant que par MF Doom. Rap Album Two est un disque très littéraire, qui n’impressionne ni par le flow de Jonwayne, ni par ses intrus très sobres, mais plutôt par ses textes. Le rappeur californien manie l’ironie à merveille, et n’a pas d’égal pour créer une atmosphère chargée de vapeurs d’alcool et de fumées plus ou moins légales (pour vous en convaincre, écoutez bien « These Words Are Everything » et « Afraid Of Us »). En s’éloignant des productions très marquées par l’électronique, Jonwayne prend en quelque sorte le contre-pied de son époque. Mais ne vous y trompez pas, Rap Album Two reste un album brillant, et n’est en aucun cas le travail d’un artiste paresseux…
Par Edouard Pays
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L’Odyssée de l’artiste le plus underrated du game se poursuit en 2017 avec The Iceberg. Ce qui est remarquable, c’est qu’en plus de composer, de produire, et de mixer ses propres sons, Oddisee gratte des lyrics et dépose des flows capables d’agripper les sommets. Dans un contexte politique trump-esque, plus divisé que jamais, il montre son engagement avec « Like Really », « NNGE », questionne le système et sa fabrique d’inadaptés avec « You Grew Up ». Côté production, Oddisee pourrait s’avérer être le couteau suisse ultime : entre soul chill (« Rain Dance »), downtempo (« Digging Deep »), dance (« Things ») ou funk (« Want To Be » et sa basse goût bonbon miel), l’artiste demeure une valeur sûre pour quiconque apprécie la musique qui bouscule les normes et réveille les hommes.
Par Antonin Lacoste
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Passé relativement inaperçu lors de sa sortie, avant de petit à petit se construire une solide réputation, le premier album du natif de St. Louis est une plongée les pieds joints dans un univers hybride fantasque. Bien accompagné de la team Zéro Fatigue qui compte parmi ses rangs les brillants Monte Booker, Ravyn Lenae, Bari, etc. Smino injecte son ADN dans la scène rap de Chicago et la revivifie avec panache. Blkswn est un album compact à la direction artistique soignée et cohérente, conciliant avec brio R&B, rap et funk digital sur des beats bruitistes presque futuristes. La voix de Smino, tantôt éraillé tantôt suave, se module tout du long à la manière d’un instrument avec une virtuosité qui force le respect. Elle atteint son point d’orgue et révèle tout son potentiel émotionnel sur « Amphetamine », posse cut de 8 minutes en forme de crève-cœur mélancolique qui clôt l’album sur une note élégiaque.
Par Simon Da Silva
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Après s’être fait remarquer dès 2015 la mixtape After That, We Didn’t Talk publiée sur le label Soulection, GoldLink signe en major chez RCA Records et lance la machine. Dans le sillage du single « Crew », qui deviendra de façon assez inattendue un énorme tube, le rappeur sort en mars 2017 son premier album studio At What Cost, et ne déçoit pas tous les espoirs placés en lui, loin de là. Grâce à un flow reconnaissable entre mille et des choix de prods parfaits (servies par Kaytranada, Louie Lastic ou encore Steve Lacy), la nouvelle perle de la DMV construit un projet d’une densité incroyable, et certifié zéro déchet. Difficile d’isoler certains morceaux tellement chaque piste se révèle pertinente, et résiste en plus largement à l’épreuve du temps. Un vrai classique immédiat.
Par Hugo Ferrandis
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Quand on vient de sortir deux classiques coup sur coup, on est forcément un petit peu attendu au tournant. Apparemment, no big deal pour Kung-Fu Kenny qui revient gentiment prouver à tout le monde qu’il est probablement l’artiste Hip-Hop de la décennie avec un troisième high-kick intitulé DAMN. Le mot revient d’ailleurs souvent dans la bouche du chaland lorsqu’on regarde la liste des beatmakers ayant participé au projet. Les productions maitrisées et concises sont marquantes à plus d’un titre, comme avec ces « DNA », « Humble » ou « Loyalty » en feat avec Rihanna. Enfin, que dire de l’aspect cinématographique de ses clips, qui ont assurément ouvert une nouvelle ère dans l’approche de la réalisation de clips de rap. DAMN, indeed.
Par Antonin Lacoste
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Impossible de parler de la décennie 2010 sans mentionner Gucci Mane. En 2017, l’un des rappeurs les plus hyper-productifs de l’industrie dévoile déjà son quatrième album… depuis sa libération de prison, intervenue l’été précédent. Pour Droptopwop, il fait appel à son ami de longue date, le hitmaker Metro Boomin, qui produit la quasi totalité du projet. Celui qui marche sur l’eau à l’époque (quatre titre dans le Top 10 de Billboard en un an) parvient à tirer la quintessence d’un Gucci Mane transformé (fit et sobre) avec des prods taillées sur-mesure pour un opus cohérent et concis de 10 tracks, avec les apparitions choisies d’Offset, Rick Ross et 2 Chainz. De quoi ressortit assez naturellement dans l’incroyable discographie de Gucci.
Par Hugo Ferrandis
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Sorti quasiment de nulle part avec seulement une mixtape à leur actif, le crew texan composé d’on ne sait combien de membres et emporté par l’hyperactif Kevin Abstract aura su secouer le hip-hop dit « alternatif » comme il le faut en cette fin de décennie. Tout cela a commencé avec la trilogie Saturation, qui comme son nom l’indique nous aura bien occupé tout au long de l’année 2017, en plus de susciter une certaine fascination autour du groupe. Pas forcément le plus mémorable des opus de la saga, le premier épisode, en plus de donner le coup d’envoi à un haletant run discographique rarement vu dans l’histoire récente du rap, est un condensé d’énergie aux idées ultra rafraîchissantes. Bien que la singularité des rappeurs du collectif soit assez interchangeable, l’indéniable qualité de Saturation I réside dans son sens de l’urgence, du DYI bien exécuté et au flair inouï pour donner vie à des refrains imparables. Celui de « Gold » résonne encore dans toutes les mémoires.
Par Simon Da Silva
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Souvent sous-estimé en France, 2 Chainz profite d’une reconnaissance et d’un respect considérables au sein du rap américain. A plus de 40 ans, il peut se targuer d’une carrière solide et consistante, mais parfois davantage associée à ses featurings marquants ou quelques tubes isolés. Avec Pretty Girls Like Trap Music, le rappeur d’Atlanta change la donne et livre un album ultra abouti, entre ambiances chill (« It’s a Vibe ») et atmosphères plus sombres, orchestrées par les meilleurs producteurs du moment (Mike Will Made-It, Murda Beatz…) et accompagnées de la crème des featuring, de Travis Scott à Drake en passant par Swae Lee. Un album empreint de maturité artistique qui le place définitivement comme l’un des grands parrains de la Trap.
Par Hugo Ferrandis
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Vince Staples peut se ranger parmi ces nouveaux rappeurs geeks, jeunes, ultra influencés, de plus en plus élevés loin des standards de l’âge d’or du rap et de ses codes. Ses projets sont courts, tranchants, comme une marque de fabrique qu’il aime à cultiver. Celui-ci ne déroge pas à la règle : 36 minutes de couches sonores discordantes, d’une méfiance totale envers la mélodie ou de tout ce qui pourrait assouplir l’écoute. Seules des basses G-funk vont venir réchauffer l’atmosphère ici et là et rappeler les origines du rappeur (« Big Fish », « 745 »). Le reste de l’album serait plutôt à rapprocher de Yeezus : Staples partage cette même idée de confronter le rap à ses limites, de le sortir de sa zone de confort. L’idée même de la «big fish theory» : des rappeurs devenus trop grands pour leur aquarium.
Par Benjamin Boyer
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Pour la première fois de sa carrière, le charismatique leader de la troupe Odd Future dévoile avec honnêteté l’autre visage de Tyler Okonma, ôtant ainsi le masque de l’ado incontrôlable sous lequel Tyler, The Creator se cachait un peu jusqu’alors. Sensible, rétrospectif tout autant qu’introspectif et gorgé de nappes synthétiques soul/funk, Flower Boy voit éclore un Tyler qui se laisse aller aux confessions et à la méditation sur son chemin parcouru, marquant magnifiquement le passage du rappeur dans une nouvelle ère. Les nerveux « Who Dat Boy », « Pothole » et « I Ain’t Got Time » rassurent les aficionados de la première heure qu’il est au fond toujours le même, tandis que le chaînon « Garden Shed » – « Boredom » fait basculer cet album charnière dans la carrière de Tyler, vers des sommets de lyrisme jamais atteint de sa part auparavant. Et que son projet suivant, le foudroyant album de ruptures IGOR mettra en orbite de manière grandiose.
Par Simon Da Silva
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Aminé a fracassé l’année 2017 avec cet opus qui se voulait aussi lumineux que sa pochette et dont l’humour était dopé au fruit fétiche de l’artiste : la banane. En signant un morceau dont le clip a révélé tout l’humour et à la fois l’audace de ce sophomore de Portland (« Red Mercedes » qui n’est même pas sur l’album Good for You), il enchaîne avec « Caroline » dont le beat bondissant signalait déjà un artiste de talent. Si le second projet est moins lumineux mais non moins intéressant, Aminé a signé là une entrée remarqué dans le jeu.
Par Clément Nadjo
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Cinq années après une exquise déclinaison d’une certaine « idée de la beauté » acclamée par une critique musicale unanime, la native de Snow Hill, toujours équipée de sa plume emplie de vie autant que de verticalisme, revient mettre le point sur le ‘i’ d’une idée in(novatrice). Chapeauté par l’éternel 9th Wonder, Laila’s Wisdom, nommé après ce modèle de sagesse qu’était sa grand-mère, se centre sur la vaste thématique de l’amour-propre. Complexe, étoffé et profond, ce projet, résultat de deux ans de labeur, traduit plus que le chemin de vie, mais bien l’état d’esprit de sa créatrice. On pourrait bien citer la liste des invités, quasi indécente, mais finalement, avec autant d’intensité contenu dans chacune des phases de la femcee, Who gives a shi*?
Par Antonin Lacoste
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Big K.R.I.T. est un rappeur parmi les plus sous côtés de cette décennie. Libéré des chaînes du mastodonte Def Jam, qui voulait en faire un artiste mainstream qu’il ne sera jamais, il livre avec 4Eva Is A Mighty Long Time son disque le plus abouti. Double album qui contient deux parties distinctes et vingts deux titres, il choisit de mettre en avant ses racines Dirty South, l’héritage culturel et musical qui en découle dans la première partie, avant de révéler une face plus personnelle, intime, et soulful dans la seconde, magistralement entamée par le morceau “Justin Scott”. Flow, écriture, production, et charisme, Big K.R.I.T. coche toutes les cases. Pour faire concis, on parle de l’actuel meilleur rappeur sudiste, et l’un des plus passionnants de sa génération.
Par Faycal Guerengomba
2010
Rozay
Marciano
Big Boi
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Drake
The Throne
Evidence
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