Kendrick Lamar — To Pimp a Butterfly
King Kunta
hRK7PVJFbS8
Deprecated: wp_make_content_images_responsive est
obsolète depuis la version 5.5.0 ! Utilisez wp_filter_content_tags() à la place. in
/home/thebackp/www/special/rewind/2010/wp-includes/functions.php on line
4863
Dès son deuxième album en major, Kendrick Lamar inscrit son nom au panthéon des légendes du rap en accouchant d’une oeuvre viscérale, dont l’ampleur retentissante n’a pas eu d’égal cette décennie. Celui qui se déclare comme « the biggest hypocrite of 2015 » sur le virulent « The Blacker The Berry » développe un regard dense et complexe sur la communauté afro-américaine à l’aune de l’élection de Trump. Les textes de To Pimp A Butterfly sont habités d’une fureur aussi clairvoyante qu’incandescente, qui transcende le voyage dans lequel nous embarquent les 16 pistes de l’album, au travers tout un pan de la musique afro-américaine, formant une mosaïque sidérante de la Great Black Music. Avec sa garde rapprochée d’esthètes aux allures de jazz-band composée de Terrace Martin, Thundercat, Kamasi Washington et Robert Glasper, Kendrick étend sa métaphore qui donne le titre de l’album, éclot de sa chrysalide et déploie sa palette artistique inépuisable au service de ce chef-d’oeuvre monumental. Encore longtemps après, TPAB fait l’effet d’un traumatisme qui n’est pas prêt de s’atténuer de sitôt.
15/03/2015
https://thebackpackerz.com/special/rewind/2010/wp-content/uploads/2020/01/kendrick-lamar-to-pimp-a-butterfly.jpg'
To Pimp a Butterfly
Kendrick Lamar