Kendrick Lamar — Good Kid, M.A.A.D City
Bitch, Don't Kill My Vibe
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Alors qu’en 2012 les albums-concepts sont passés de mode, Kendrick Lamar déroule une histoire à la narration désordonnée, où chaque titre en éclaire un autre. C’est l’histoire d’un « bon gamin » tentant de survivre dans le Compton du début des années quatre-vingt-dix, avec ce que cela comporte d’insouciance (« Backseat Freestyle »), de confrontations avec la police (« The Art Of Peer Pressure »), de fêtes alcoolisées (« Swimming Pool ») et de morts prématurées (« Sing About Me »). C’est aussi le parcours d’un jeune homme qui a grandi au cœur des gangs dont il côtoie les membres, mais qui a choisi de ne pas s’impliquer dans ses guerres. En prenant son monde à contre-pied, dans la forme comme dans le discours, Kendrick montre la voie à une génération de MCs de Compton qui s’éloignent du gangsta-rap de leurs aînés. Et alors que le Rap californien revient au premier plan, good kid m.A.A.d city représente l’avènement du rappeur et de son label, amenés à marquer la décennie de leur empreinte.
22/10/2012
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Good Kid, M.A.A.D City
Kendrick Lamar