Patience...
On rembobine
C’est parti !
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03.08.2018
#8
Astroworld Astroworld Astroworld Astroworld Astroworld Astroworld Astroworld Astroworld
Chronique
Inspiré d’un célèbre parc à thème de Houston fermé par la ville en 2005, Astroworld est la pièce maîtresse de la discographie de Travis Scott. Un tour de train fantôme à l’atmosphère psychédélique, guidé par la magie de l’ingénieur du son Mike Dean. Autour de lui, on retrouve plus de 120 contributeurs pour une production dantesque signée Hit-Boy, Tay Keith, Frank Dukes, Tame Impala, Sonny Digital ou encore Thundercat, pour ne citer qu’eux.
L’une des grandes attractions de cet album réside dans la présence de ses prestigieux guests, de l’électrique Drake sur « Sicko Mode », jusqu’à l’harmonica strident de Stevie Wonder et aux fredonnements mystiques de Kid Cudi sur « Stop Trying To Be God ». Un grand huit musical, dont les visuels épileptiques et hallucinatoires sont à l’image de la folie qui parcourt l’album d’un bout à l’autre.
Lancé à pleine vitesse, Travis Scott conduit ce disque avec la furie qu’on lui connaît sur scène. Au fil de seize morceaux d’une extrême cohérence, sans la moindre faute de goût, il fait vivre à son public de véritables montagnes russes émotionnelles. Passant du jour à la nuit, du rires aux larmes et de l’amusement à l’inquiétude, comme l’exprime à merveille la double pochette conçue par David LaChapelle.
Nommé aux Gammy Awards 2019 dans la catégorie Meilleur Album Rap, Astroworld et sa tête gonflable –qui a sillonné les plus grandes villes du monde– décrochent un triple disque de platine. En plus de son succès commercial, ce chef d’oeuvre marque l’époque par un son trap fantasmagorique. Travis Scott encapsule l’âme de Houston et devient le chef de file d’une ère où l’autotune s’est imposé comme un instrument essentiel.
Crédit photo : @askixx sur Twitter
Was off the Remy, had to Papoose / Had to hit my old town to duck the news / Two-four hour lockdown, we made no moves
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