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15.03.2015

#1

To Pimp a Butterfly

Kendrick Lamar

To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly To Pimp a Butterfly

Chronique

To Pimp a Butterfly


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Dès son deuxième album en major, Kendrick Lamar inscrit son nom d’une empreinte indélébile au Panthéon des légendes du rap en accouchant d’une oeuvre viscérale, dont l’ampleur retentissante n’eut guère d’égal en cette décennie 2010.

Après avoir déjà placé la barre très haute sur good kid m.A.A.d city, que beaucoup pensait inégalable à l’instar du cas Illmatic pour Nas en son temps, Kendrick se joue des prédictions hasardeuses et prend le contre-pied parfait. Avec To Pimp a Butterfly, le good kid de Compton déconcerte ses fans, l’industrie et tous ceux qui l’attendaient au tournant, en libérant un tumulte d’émotions enfouies au plus profond de lui depuis l’entame de sa carrière.

De la culpabilité de s’être sorti du hood (où sont restés les siens) à la solitude des chambres d’hôtel qui provoquent certaines pensées suicidaires en passant par le poids qui pèse sur ses épaules pour représenter un exemple de réussite envers toute la jeunesse afro-américaine, K-Dot développe un regard dense, complexe et rempli d’ambivalences sur les tiraillements que vit cette même communauté, à l’aune de l’élection de Donald Trump.


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Marqué au fer rouge dans sa conscience suite à un voyage décisif en Afrique du Sud qui donnera l’impulsion à cet album, le prodige californien, alors âgé de 28 ans, marche sur les traces de Nelson Mandela en prodiguant avant tout chose un message inconditionnel d’espoir, d’amour propre et d’appel à la justice.

Tandis que le fantôme du leader anti-apartheid sud-africain plane au dessus de « Mortal Man », conclusion dantesque à l’interprétation habitée où Kendrick s’entretient également avec un 2Pac ressuscité, reprenant ainsi le flambeau de son héritage grâce à la magie du montage sonore.

C’est donc investi d’une mission presque messianique que Kendrick nous embarque pour un voyage transcendant long de seize pistes, au travers tout un pan de la musique afro-américaine, formant une mosaïque sidérante de la Great Black Music. Avec sa garde rapprochée d’esthètes aux allures de jazz-band composée de Terrace Martin, Thundercat, Kamasi Washington et Robert Glasper, Lamar étend sa métaphore qui donne son titre à l’album, éclot de sa chrysalide et déploie sa palette artistique inépuisable au service de cet opus miraculeux, fruit d’un dévouement acharné autant personnel que collectif, à la fureur aussi clairvoyante qu’incandescente.

Encore longtemps après le choc initial, To Pimp a Butterfly nous fait l’effet d’un traumatisme dont les répercussions ne sont pas prêtes de s’atténuer de sitôt.

Ain’t nothin’ new, but a flu of new Demo-Crips and Re-Blood-licans / Red state versus a blue state, which one you governin’?

Ain’t nothin’ new, but a flu of new Demo-Crips and Re-Blood-licans / Red state versus a blue state, which one you governin’?

Par Simon Da Silva

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