BACKPACKERZ

Depuis la séparation de son groupe MZ, la bonne étoile de Jok’Air ne cesse de briller. Le rappeur de la cité Chevaleret a fourni depuis deux mixtapes très réussies, où il ballade laconiquement sa voix de crooner du ghetto. Depuis plusieurs mois, il truste les featuring auprès de la crème du rap actuel (Myth Syzer, Deen Burbigo, Dj Weedim…). Après une apparition remarquée sur la bande originale du film « C’est tout pour moi », le public attendait avec impatience le premier album officiel de ce fan de Quavo.
En guise d’apéro, Jok’Air nous avait livré quatre extraits assez différents mais représentatifs de son style, en amont de cet album. Tout d’abord, était sorti « Cambrure », un hit chaud basé sur ses exploits au lit, un thème récurent chez Jok’. Le clip jugé trop torride a été retiré de YouTube. Puis sont venus récemment « Mon survet » et « Jok’ Rambo », métaphore filée guerrière, où l’artiste s’en donne à cœur joie. Enfin, il a lancé ce mois ci « Aquarium », basé sur son rapport particulier entretenu avec madame weed.
Aujourd’hui sort l’album Jok’Rambo, composé de 17 titres pour un ensemble assez éclectique. Vous y retrouverez les thèmes préférés du rappeur du 13ème, comme le sexe, le spleen et sa condition de  jeune issus des quartiers populaires. Adepte des hymnes depuis l’excellent « la mélodie des quartiers pauvres », il réitère avec des morceaux comme « la voix du bloc » ou le plus engagé « TSN ».
Jok’ sait entretenir sa fan base  en les maintenant dans son univers avec des thèmes récurrents comme « Daddy ». La force de Jok’Air est cette capacité à fusionner chant et rap sans complexe. Bourré de références musicales ou cinématographiques, cet album plus qu’agréable devrait permettre au rappeur de s’affirmer comme un artiste complet qui n’hésite pas à s’afficher avec des artistes plus pop comme Monsieur Madame ou Hyphen Hyphen.

Ecoutez Jok’Rambo, premier album studio de Jok’Air

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Jok’Inside, le making of

Signalons enfin que pour annoncer cet album, son staff a sorti un documentaire sur le making off intitulé « Jok’Inside »