8 concerts Free Your Funk pour finir 2015 en beauté
On a déjà assisté à beaucoup de beaux concerts cette année: Action Bronson, Jurassic 5, Fashawn, Ghostface Killah, Apollo Brown et bien d’autres nous ont bien fait transpirer…Mais ce n’est pas fini ! C’est pourquoi, avec notre partenaire Free Your Funk, on vous a donc sélectionné huit dates immanquables pour compléter votre calendrier de soirées jusqu’à la fin d’année 2015. Du pur rap au Hip Hop expérimental, des vétérans aux jeunes loups, il y en aura pour tous les goûts.
Oddisee
6 octobre | La Bellevilloise
Le rappeur/producteur est devenu au fil des années un des chefs de fil du label Mello Music Group, grâce à son impressionnante régularité sur des projets toujours très aboutis, que ce soit en solo avec son dernier album The Good Fight, avec ses potes de Washington District ou en featuring à droite à gauche. Pour sa date à la Bellevilloise, Oddisee a choisi de s’entourer des musicien du Good Compny Band, pour une ambiance qui s’annonce jazzy à souhait. Cerise sur le gâteau, le warm-up sera géré par le jeune Juju Rogers, qui a récemment sorti l’album Life of a Good-For-Nothing, sur lequel figure notamment un certain…Oddisee.
Atmosphere
10 octobre | La Bellevilloise
Dâm-Funk
24 octobre | La Bellevilloise
Ringardisé dans les années 90, le Funk connaît depuis quelques années un retour en grâce. Dâm-Funk fait partie des acteurs de ce renouveau, dans le rôle du défricheur forcené. Sans doute inspiré par le Computer Games de George Clinton, il élabore une musique ultra robotisée, propulsée par des basses survitaminées. De très lumineuses nappes de synthé viennent donner de la hauteur à ce Funk intense et sensuel. Dâm-Funk vient de sortir un triple LP intitulé Invite The Light, en compagnie d’artistes comme Snoop Dogg, Q-Tip et Computer Jay pour ne citer qu’eux. Alors invitez la lumière, et venez danser collé-serré à la Bellevilloise à l’occasion de sa venue.
Mick Jenkins
30 octobre| La Maroquinerie
Mick Jenkins, nous vous en parlions pour la première fois l’année dernière à l’occasion de la sortie de sa géniale mixtape The Water[s]. Le natif de Chicago avait alors déchainé la blogosphère rap avec un concept-album glaçant autour de l’eau. Depuis ce brillant premier essai, tout semble sourire à ce jeune pousse âgé d’à peine 24 ans puisqu’il a sorti il y a quelques semaines un premier EP intitulé Wave[s] sur lequel Jenkins se paye le luxe d’inviter le « goat » du moment, en la personne de Kaytranada, le producteur de beat music aux 400K followers Soundcloud. A l’aise aussi bien sur des productions boombap deep et jazzy que sur des instrus virant vers la trap (la bonne, pas celle de Migos), nous sommes curieux de voir la performance que livrera ce jeune Chicagoan pour son tout premier passage en France.
Joey Bada$$
23 novembre | Le Bataclan
Joey Bada$$ déjà de retour à paris. Après le Trianon en 2014, le new-yorkais s’attaque cette fois-ci au Bataclan. L’occasion pour lui de jouer tous les tubes de son très bon premier album studio B4.DA.$$, comme lors de ses passages aux différents festivals de cet été. Celui que l’on trouvait quelque peu nonchalant il y a quelques temps est aujourd’hui devenu un homme et une vraie bête de scène, pour le plus grand plaisir de son public. Dernier point pour vous convaincre, Joey sera également accompagné de ses collègues de Pro Era, de quoi démultiplier les talents présents on stage.
Thundercat
3 décembre | La Bellevilloise
Il n’est pas toujours facile d’imposer son nom dans la musique lorsqu’on joue de la basse. Le bassiste est souvent peu considéré par le grand public, pour qui il constitue une sorte de musicien de l’ombre. Stephen Bruner, a.k.a. Thundercat est l’un d’eux. Sa basse de velours accompagne la musique d’Erykah Badu, de Flying Lotus ou de Kendrick Lamar. Seulement depuis le début de sa carrière en 2002 il n’a pas fait que jouer de la basse, il a aussi transformé le Funk. Sur ses albums solos, et plus récemment sur l’EP The Beyond / Where The Giants Roam, Thundercat installe sa propre identité sonore, à base de Funk aérien et spirituel, d’harmonies dissonantes mais pénétrantes, de basses chaudes et enveloppantes. Certes Thundercat vous fera danser, mais il vous fera aussi rêver.
The Internet
7 décembre | La Bellevilloise
Découverts à la fin de l’année 2011 avec le très inégal Purple Naked Ladies, les californiens The Internet étaient revenus en 2013 suite à la sortie de leur très prometteur Feel Good au succès néanmoins confidentiel, avec entre autres le très suave Wanders Of The Mind. L’essai fut transformé en 2015 avec Ego Death, album résolument tourné vers le R&B et rompant un peu avec le côté Néo-soul caractéristique de leurs deux premiers projets pour faire la part belle à la voix androgyne de Syd Tha Kyd, notamment sur l’excellent Girl produit par le non moins excellent Kaytranada. Le groupe viendra donc défendre son projet sur la scène de la Bellevilloise et ravira amateurs de R&B sensuel comme réfractaires voulant se réconcilier avec le genre.
The Underachievers
12 décembre | La Machine du Moulin Rouge
Ce duo originaire de Flatbush (un quartier de Brooklyn) avait fait sensation avec sa première mixtape Indigoism, sûrement une des meilleures de l’année 2013, ce qui leur avait valu un deal avec le prestigieux label de Flying Lotus, Brainfeeder. Mené par le vaporeux titre « Herb Shuttles« , The Underachievers avait immédiatement trouvé son public auprès des amateurs de rap sous psychotropes au côté d’un autre groupe de Flatbush, les bien nommés Flatbush Zombies. Après un premier album en demi-teinte Cellar Door : Terminus Ut Exordium (en compétition pour la pochette la plus kitsch de l’année avec le Lucky 7 de Statik Selektah) en 2014, AK et Issa Gold reviennent cette année avec un second album Evermore – The Art of Duality, qu’ils défendront sur scène dans la mythique salle de la Machine du Moulin Rouge juste avant les fêtes de Noël.
Crédit image de couverture : Lars D