Yann Couedor est avant tout un passionné. Tout d’abord, le virus de la peinture l’a gagné à l’âge de 4 ans. Après un cursus scolaire dans les arts appliqués, il immigre à Cape Town pour suivre des études universitaires aux Beaux Arts Sud Africains. Son autre passion, la culture afro américaine, qu’il découvre à travers ses films, mais surtout sa musique.
Comme tous les adolescents des années 90, il plonge directement dans la culture hip hop. « Pourtant je n’ai jamais été un graffeur. Bien que ce mouvement m’ait indirectement influencé, je me suis toujours considéré comme un peintre. » Explique Yann.
Il avoue aussi être un grand collectionneur des visuels des artistes de cette période. Affiches de films, livrets de cassettes ou de CDs, il amasse les témoins d’une époque foisonnante. Il avoue pousser le vice jusqu’à se rendre dans les maisons de disques pour obtenir ces précieux objets de convoitise.
En 2004, il crée un collectif d’artistes, dont fera partie D Tone, ancien membre du groupe de Ragga/Rap La Relève. Il peint ses premiers portraits de rappeurs et de chanteurs Soul et R’n’B. Jay Z, The Game, 2Pac, Biggie, Outkast ou Kanye West comptent parmi ses modèles. Plus tard, il étend son cheptel d’artistes photographiés par son pinceau à des acteurs ou des figures « noires » comme Nelson Mandela.
Son coup de pinceau allié à son art du collage nous renvoie directement au graff, mais également à la culture afro-américaine des nineties. Néanmoins, si une pointe de nostalgie ressort dans ses oeuvres, il se défend d’être passéiste. » Nous sommes toujours marqués par la culture de notre adolescence. Dans les années 90, nous voulions détruire nos idoles des années 80. Les courants d’aujourd’hui sont influencés par ceux d’hier. Et ceux de demain le seront par les années 2000. L’art est cyclique. J’ai une fille de 18 ans, à qui je transmets ma passion pour l’art contemporain. Il est important pour notre génération d’accomplir ce rôle de transmission culturelle. »
Dès à présent, son art est reconnu dans le monde entier. Des studios hollywoodiens l’ont contacté récemment pour concevoir des affiches de films. L’affiche, un matériel qu’il utilise pour réaliser ses toiles. Le rappeur Dosseh n’a pas hésité une seconde pour faire appel à ses services pour la réalisation des visuels de ces deux derniers albums. « Je ne connaissais pas Dosseh avant de travailler avec lui. Nous avions un ami photographe en commun. Dosseh a vu mon travail sur les réseaux sociaux. Il a donc voulu un collage pour la pochette de Yuri. Ensuite, il m’a donné carte blanche pour celle de Vidalossa. »
Pour nos lecteurs parisiens, on vous invite à vous rendre à la galerie Oscar au 16 rue du Cygne à Paris 1er pour y découvrir sur deux étages, notamment sa série de portraits intitulée Say Something. Des portraits d’acteurs, de chanteurs ou de rappeurs fabriqués à partir d’affiches de films. Les plus perspicaces noteront un clin d’oeil au regretté Nipsey Hussle…
On vous invite aussi à suivre Yann Couedor son son compte Instagram.
Pas de repos, on garde la même dynamique avec un beau programme de sorties. Denzel…
https://youtu.be/ji2lbYIB1gI?si=l9Ky5IGAm3Km-86V Si quelqu’un se posait encore la question de qui pouvait prétendre au titre de…
Tracklist de la semaine Titre Artiste(s) Album "FAUT PAS QU'ON VRILLE" RVMY (Single) "Ego" Josué…
Encore un programme de qualité côté sorties, à commencer par un nouvel album signée Ab-Soul…
Comment tu te mets à la musique? J’ai commencé la musique très jeune. À 3…
Un tag iconique, une patte reconnaissable entre mille et une formule qui navigue entre hits…