Deen Burbigo trace la route dans le clip de « On y va »
Bombers et lunettes aviator. Main sur le bois et phares de la Dodge Charger allumés. Les pneus crissent et le bolide s’élance sur 2017. Bien sûr, on se demandait où était passé Deen Burbigo, qui nous avait laissé pantois après les excellents singles « George Crooney« et « Luc Bresson« . Pas de panique gamin, tonton est là, juste ici ! À en croire le visuel de « On y va », l’année va commencer sur les chapeaux de roues pour ce bon vieux Burb. Premier extrait de son album autoproduit Grand Cru, ce morceau est encore une fois à la hauteur de son auteur : bluffant.
Un couplet, un tableau. Au grand ouest et aux cylindrées succèdent bientôt des courbes voluptueuses d’un tout autre genre, puis le textile, les néons et les volutes de fumées. Ici, malgré le paysage désertique, pas de meth bleue à la formule secrète, la recette est bien connue. Tonton enfile les gants et le marcel, monte sur le ring et balance des punchlines en pagaille. Gauche, droite, uppercut, jusqu’à ce que mort s’en suive. À force d’entrainement, les mouvements s’affinent, les métaphores se filent et les rimes se font tranchantes comme des lames de rasoir.
Pas loin d’une dizaine d’années que Deen Burbigo trace sa route sur les chemins de France et de Navarre. Déjà un paquet de fois qu’on le voit provoquer des marrées humaines en montant sur scène au côté de ses comparses. Il est désormais temps de passer à la vitesse supérieure. Cousin on y va !