Le festival « All Stars », qui se déroule au mois de juillet sur la scène du New Morning, a vu défiler pléthore d’artistes, aussi variés musicalement, que renommés. Ne dérogeant pas à la règle, le festival accueillera le 27 Juillet à 21h, le « globetrotter / emcee / poète / performer » Tumi.
L’histoire de Tumi Molekane est loin d’être banale et pourrait faire saliver les plus grands scénaristes Hollywoodiens. Né de parents Sud Africains exilés en Tanzanie, il passe les dix premières années de sa vie au sein d’un camp d’entrainement de l’ANC (parti politique de Nelson Mandela, à l’époque considéré hors la loi) avant de retrouver en 1992 une Afrique du Sud post-Apartheid, arborant les stigmates d’une ségrégation raciale alors officiellement interdite et condamnée. Installé à Soweto, l’un des bidonvilles Noirs symbole de cette résistance, il passera son adolescence à subir les répercussions sociales de plus de quarante ans de conditionnement via une xénophobie ethnique et religieuse devenue presque ordinaire.
C’est à cette période que Tumi commence véritablement à s’intéresser à la littérature, à écrire des poèmes, à les murir, puis, très vite, à les interpréter. C’est également à cette période qu’il découvre le Hip-Hop incisif de Kurtis Blow et de LL Cool J, deux grands emcees pionniers de New York à la technique irréprochable.
Fin technicien, débitant des rimes complexes d’une précision à faire pâlir un métronome, il est aussi capable de déployer ses talents d’écriture au sein d’un large éventail de registres, allant de l’ego-trip pur (c’est un performer aguerri de battle) à de la poésie, en passant par des textes engagés. Il n’y a, en vérité, que très peu d’horizons que Tumi Molekane n’a pas encore exploré. Versatile de nature, l’homme aime aller là où on ne l’attend pas, à la fois amoureux et grand critique de son Afrique natale, en observateur tempéré ou en acteur trublion, brillant est celui qui arrivera à le ranger dans une case. Son groupe en quatuor Tumi and The Volume (aujourd’hui dissout), mêlant sonorités purement africaines, funk, jazz, dub, ou encore rock, en est l’illustration parfaite.
Tumi, c’est également un performer hors pair. En témoigne ce long plan séquence tourné à Paris, entre le Studio de l’Ermitage et la Bellevilloise, dans le cadre de son album en collaboration avec Chinese Man (The Journey, album sorti en 2015). C’est assez rare pour être souligné : un timing réglé au millimètre, une seule prise, près de 170 figurants pour 6 morceaux dudit album reparti sur exactement 24 minutes et 05 secondes et une synchronisation labiale quasi parfaite. Ahurissant.
Vous l’aurez compris, Tumi est un artiste complet, explorateur d’influences qui s’est confié une mission : ouvrir et divertir les esprits. Ceux qui le suivent depuis quelques années savent qu’il sait y faire et on ne peut que vous encourager à le découvrir.
The BackPackerz est fier d’être partenaire de cet événement et vous fait gagner 2×2 places pour cette soirée « All Stars » au New Morning le Mercredi 27 juillet.
Pour participer :
Les gagnants seront prévenus par e-mail lundi 25/07.
Infos & réservations : événement Facebook.
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