SuperWak Clique (Di-Meh, Slimka, Makala) : le crew 100% dynamite (VIDEO)
Pour les curieux se demandant comment se porte le rap suisse ces derniers temps, on pourrait aisément leur répondre avec quelques mots simples et pourtant si lourds de sens : il se porte très bien. Merci pour lui. Certains diraient même qu’il se porte comme un charme. A l’image de quelques uns de ses plus fervents représentants : les bien-nommés Makala, Slimka et Di-Meh. Trois emcees flamboyants unis sous un nom de crew : la SuperWak Clique.
Un crew qui détonne
Dimanche, fin de matinée nuageuse à Dour. Et pour ce dernier jour de festival, des nouvelles têtes font leur apparition à l’espace presse. Fraîchement débarqués sur le territoire Belge, les bâillements de certains trahissent les restes d’un long voyage en voiture le matin même depuis Lausanne. Un sacré road-trip. « On a bossé au studio toute la nuit » nous lance Mehdi. Casquette Kangol vissé sur la tête, il est plus connu sous son pseudonyme verlan-esque : Di-Meh. Les visages se libérant progressivement des stigmates de la route, quelques conversations espiègles s’élèvent au sein du groupe.
Mais comment passer à côté du phénomène ? Constatez plutôt : un sacré paquet de vidéoclips à leur actif, dont la plupart à la réalisation léchée, cumulant des centaines de milliers de vues, des projets d’EP solos à la pelle, des connexions avec toujours plus d’artistes Suisses, Français ou Belges, et surtout une énergie sans limite dégagée à chacun de leurs concerts ; un « ki » largement au dessus de 9000 à pousser un Super Sayan Bleu dans ses tout derniers retranchements.
En tournée des festivals estivaux avec leur XTRM tour, venus pour assouvir leur soif insatiable de scène et de pogos, les trois jeunes rappeurs nous ont accordé un peu de leur temps à quelques heures de leur show. Ça a parlé rap (un peu), expériences de scène, et activités dominicales. Une discussion au calme oscillant entre trap et pilates, le tout autour d’une bonne tisane.
SuperWak, la playlist
Crédit Photos : Oumar Toure
Remerciements : Thibault Eigenmann | Dour Festival | Montreux Jazz Festival