Pourtant, aujourd’hui encore, l’artiste étonne, en proposant sans cesse de nouveaux formats, de nouvelles compositions toutes plus audacieuses et talentueuses les unes que les autres. C’est au beau milieu de sa dernière tournée entamée suite à la sortie de La Nuit Du Réveil et à quelques jours d’être décoré du titre d’Officier des Arts et des Lettres que nous avons échangé avec cet artiste épanoui, sans cesse en quête de poésie, de rêve et d’élévation. Rencontre avec un des artistes les plus accomplis que le rap français possède.
BACKPACKERZ : La tournée est déjà bien avancée (environ un tiers), quelles sont tes sensations ?
Oxmo Puccino : Les sensations restent émotionnelles, c’est tellement dense et intense qu’il va falloir du temps pour digérer et ressentir toutes ces informations. Mais la première impression est très bonne, j’ai l’impression que nous sommes meilleurs, que le public ressent encore mieux l’énergie et vient plus nombreux. A titre personnel, je prends beaucoup plus de plaisir.
Quelle formation retrouve-t-on sur scène à tes côtés tout au long de cette tournée ?
C’est une formation moins acoustique qu’alors. On retrouve Eddie Purple au synthé, à la basse et à la guitare, Pedro toujours au clavier, Manu Dyens à la batterie et monsieur Victor aux platines, il envoie des séquences, des ambiances…
Quand tu prépares un album, penses-tu lors de l’élaboration à ce que cela donnera sur scène lors de la tournée ?
Quand je pense à un morceau, je ne le vois que pour être joué sur scène. On ne vit jamais aussi bien un morceau que quand il nous est joué devant soit donc je le prépare à vivre son apogée, à savoir être joué sur scène et donc quand j’imagine un morceau j’essaie d’imaginer comment le public va réagir, comment je vais le mettre en scène. Et entre temps bien sûr j’essaie d’imaginer comment le public va d’abord l’écouter seul, mais le but final est bien la scène. La scène est une proposition musicale, là où le disque n’est qu’un prétexte.
Tu as testé de nombreux formats sur scène, comme le trio acoustique guitare-contrebasse-voix. C’est une vraie curiosité de ta part de toujours tester de nouvelle chose ou alors est-ce une forme de lassitude que tu ressens rapidement ?
C’est très important d’être souple. Pour moi il n’y a rien de mieux que de jouer avec des musiciens, mais les conditions financières ou encore techniques ne le permettent pas toujours. Donc j’ai commencé à retrouver de la magie avec les différentes formations que je proposais même si c’est une façon toujours différente de jouer, d’interpréter. Au final, tout est une question d’adaptation.
Tu as aussi raconté l’histoire d’Alice au Pays des Merveilles à la Philharmonie de Paris avec Ibrahim Maalouf dans un format inédit. Qu’en as-tu retiré et va-t-on avoir la chance de te revoir dans ce type de format grandiose ?
Il ne faut jamais s’empêcher de rêver car tout peut s’accomplir. Je ne pensais pas pouvoir faire ce type de format avant mes 50 ou même 60 années en pensant que les gens ne comprenaient pas où l’on souhaitait amener notre musique. Puis lorsqu’Ibrahim m’a proposé ce spectacle qui devait être à la base unique et éphémère, je n’ai pas hésité un instant à travailler huit mois pour vivre ce spectacle une seule et unique fois. Forcément, lorsque j’ai eu la chance de pouvoir rejouer ce spectacle à la philharmonie, je ne pouvais qu’accepter et depuis, à chaque fois qu’on se croise, on se prend à rêver de pouvoir le jouer aux quatre coins du monde avec les orchestres nationaux de chaque pays…
Te laisserais-tu retenter par l’expérience d’un nouveau projet en sa compagnie ?
Dès que l’occasion se présente ! C’est une question de détermination, de moyen et d’entourage. Il faut savoir qu’Ibrahim va jusqu’au bout, lorsqu’il vous propose un projet. Les projets dont on parle sont la partie visible de l’iceberg. Énormément de projets sur lesquels on peut bosser n’aboutissent pas…
La tournée précédente était une parenthèse enchantée pour fêter les 20 ans d’Opéra Puccino. Que retiens-tu de cette tournée ? C’était important pour toi de marquer le coup sur cette période ?
Cela m’a rappelé que le temps était passé d’une autre manière à l’extérieur de moi-même. J’ai un certain rapport avec le temps ainsi qu’à cette période de ma vie qui est très personnel et lorsqu’on m’a convaincu de fêter ces 20 ans, j’étais loin de penser ce que ça pouvait représenter, car je suis tellement concentré sur l’avenir que j’oublie le présent et que je suis obligé de mettre de côté le passé pour rester concentré sur ce qu’il va se passer. Lorsque je me suis retrouvé dans cet anniversaire, j’ai réalisé à quel point le temps était passé et que je n’avais pas eu tort de faire ce disque qui reste cohérent tout en ayant évolué. Un de mes maîtres, Roland Auzet, qui est un maître de théâtre et un grand compositeur, se moquait de moi en disant que j’étais à présent tranquille car ce disque avait 20 ans et que je pouvais tourner avec toute ma vie. J’ai d’ailleurs travaillé avec lui sur un opéra où il m’a laissé introduire le “Château de Barbe-Bleue” il y a deux ans à l’opéra de Limoges. Cela fait parti des projets annexes que je trouve grandioses. Je suis toujours aujourd’hui surpris de la vision que l’on a de moi.
Lors de cette tournée anniversaire, tu as retrouvé sur scène un format différent avec un DJ alors que tu as depuis pris l’habitude d’être entouré de musiciens …
Il ne faut pas s’ennuyer et c’est vrai que L’arme de Paix, Roi sans Carosse et La Voix Lactée étaient une sorte de trilogie acoustique venant après Le Cactus de Siberie et représentaient une rupture entamée par Lipopette Bar qui avait donné le ton. Aujourd’hui, si je tentais de ré-exploiter cette formule ça ennuierait sans doute tout le monde et surtout ce n’est pas d’actualité du tout. J’ai toujours oscillé entre le synthétique et l’acoustique, sans avoir à me poser des questions de savoir si je penchais plus vers l’un ou vers l’autre.
Cet anniversaire a été l’occasion pour les médias et toi de revenir sur les détails de cet album mythique à travers de nombreuses chroniques et podcasts. Revenir en détail dans l’histoire de cet album était alors important pour toi ?
C’est une des conséquences que j’ai constatées sur le tard et que mon équipe savait déjà : nous n’avons jamais célébré ce disque. Lorsqu’on a fait ce concert, je me suis rendu compte que nous n’avions jamais joué les trois quarts des morceaux sur scène, que je n’avais jamais fait de tournée avec DJ Mars ou DJ Sek, c’est notre premier concert ensemble… Il y avait lors de cette tournée des personnes qui ont contribué à l’époque sur cet album, il y avait des enfants même de ces gens-là. Donc ce fut vraiment un moment qui représentait tout cela : une porte inter-dimensionnelle avec les 20 ans qui étaient juste derrière et l’avenir juste devant nous. Car quand je vois des jeunes qui parlent de moi et qui m’ont écouté et bien cela me rassure sur les quelques années à venir, car il y a beaucoup d’artistes de mon époque dont on ne parle plus du tout…
Ton rapport à ton public – tes flowers – est particulier. C’est vital pour toi de partir à la rencontre de ceux qui t’écoutent ?
Dans la mesure du possible oui. De toute façon j’ai mon public à partir du moment où ils comprennent ce que je raconte. On a toujours commenté mon style d’écriture qui n’est pas forcément facile d’accès et du coup j’ai de la reconnaissance envers les gens qui me comprennent. De ce fait, je partage avec eux une vision de la vie, une philosophie, parce que j’essaie d’introduire plus que des vibes dans mes morceaux et c’est sûr que ce sont des personnes avec qui j’aurais été proches dans la vie même sans ma musique car nous partageons un certain nombre de valeurs en commun. Quand je vois des jeunes aujourd’hui qui ont été influencés par mes propos, je suis avant tout touché et je me dis que nous sommes sur le même chemin de vie.
Chacun de tes albums suscite systématiquement énormément d’attente, quels ont été les retours que tu as reçu de ton public sur ce dernier lors de sa sortie ?
Ils ont été mieux qu’espéré… Il s’est tout de même passé 4 ans entre La Voix Lactée, qui était l’album précédent et celui-ci. Et aujourd’hui, dans le rap 4 ans c’est énorme, il y a des artistes qui sont nés et qui ont disparu durant ce laps de temps tellement ça va vite. Ça ne fait que conforter ma vision de ce marché et de ma musique : je suis dans le marché encore pour faire de la musique tranquillement.
La scène est une proposition musicale, là où le disque n’est qu’un prétexte
Tu as une fois déclaré : « j’ai rarement été écouté à temps »… Chacun de tes albums a suscité également pas mal d’étonnement de la part d’un public qui espère toujours un album bis. Puis quelque temps après, chaque album finit par faire l’unanimité et devient un classique. Comment expliques-tu cela ?
Oui mais sur cet album un peu moins car justement c’est un amalgame de ce qui a fait mon ADN et de ce qu’on écoute aujourd’hui. Nous sommes partis sur une trentaine de morceaux pour ensuite ne sélectionner que ce qui en constitueraient le noyau puis nous avons rééquilibré la texture sonore comme on l’écoute aujourd’hui, qui est plus électronique tout en gardant ce qui fait mon patrimoine mélodique et rythmique: il y a de l’afro, y a du classique, des choses plus modernes. Au final j’essaie de faire des choses harmonieuses mais équilibrées. Cet album c’est pour les gens. On m’a longtemps laissé faire ce que je voulais et je me suis souvent trompé. Entre la vision que je me faisais d’un morceau et la perception que le public allait s’en faire il y a souvent eu des gros écarts et je me suis pris pas mal de flops sur les derniers albums qui font qu’aujourd’hui j’ai plus de réserves par rapport à ma propre sensibilité.
Beaucoup de flops ou plutôt des morceaux qui ne sont pas compris au moment de leur sortie ?
Oui et non car un morceau comme “Surprise Birthday” par exemple présent sur La Voix Lactée, l’imaginer pour la scène et voir qu’au final il fait un flop en live alors même que mon équipe ne validait pas le morceau en amont me fait aujourd’hui être plus prudent et je ne me suis plus permis ces choses sur cet album ou du moins dans des proportions moindres.
La Nuit du Réveil : comment faut-il appréhender ce titre d’album ? Tu as donné des explications qui peuvent paraître complexes, peux-tu nous redonner le sens ?
Je peux comprendre cette incompréhension car tout le monde n’a pas passé cette étape de sa vie qui est la plus mélancolique à vivre. Je veux simplement par ce titre dire, que cette étape de mélancolie n’est qu’un moment, que c’est normal de le vivre. Il y a des expériences par lesquelles tout le monde doit passer et celle-ci en fait partie. Le fait de savoir que vous n’êtes pas seul au monde à vivre cela, ça soulage, qui plus est en sachant qu’il y a autre chose après également.
Ce qui fait écho à la couverture…
Oui, face à la mer, les pieds dans l’eau qui représente un obstacle, avec la nuit derrière, je vais vers la lumière. Tout le monde ne sait pas exactement ce qu’il veut mais à partir du moment où on a une idée précise de ce que l’on souhaite, il suffit alors de suivre la lumière.
Parlons de l’équipe formée pour cet l’album : Eddie Purple avec qui tu as déjà énormément travaillé et Phazz. Comment est venue cette idée d’association entre les deux ?
Ça ne pouvait pas se passer autrement. C’est Marc de mon équipe qui m’a fait écouter en premier Phazz. Mais plus précisément, il ne m’a pas fait écouter Phazz, il m’a fait écouter Jorrdee. J’écoute un morceau, puis deux, puis l’album et je me dis qu’il y a une voix, un univers… Le temps passe et un ami qui travaille chez Parlophone me conseille de rencontrer Phazz, un producteur de Lyon qui va selon lui cartonner. Peu de temps après, Eddy Purple qui rentre en tournée avec Orelsan me reparle de Phazz également présent et me conseille d’écouter ses prods. On commence alors l’album, période pendant laquelle on rencontre pleins de producteurs, on écoute beaucoup de choses mais rien ne correspond à l’émotion que je veux donner à l’album. Je termine par rencontrer Phazz et Marc me rappelle que je connais son travail via Jorrdee. Je fais alors le rapprochement, il m’envoie deux trois prods sur lesquels j’écris deux morceaux de suite. A partir de là, nous avons réellement travaillé ensemble, il a une culture immense, il peut autant parler de Metro Boomin que de Skrillex ou encore de Timbaland. C’est ça qu’il me fallait.
Tu as toi-même composé des titres de l’album…
Oui j’ai composé par exemple “Trop d’Amour” ou encore “Flêche Épistolaire” puis Phazz les arrangeait comme il fallait. C’est vraiment un travail à trois, nous avons tout façonné ensemble, je n’aime pas cette manière de travailler où on s’envoie des prods par mail, je trouve que ça se ressent.
L’élaboration de l’album semble avoir été longue…
La durée d’élaboration a été pour moi longue mais nécessaire car chaque chose prend son temps et ne dépend pas forcément de vous. Pendant longtemps on a cherché, il y a donc eu des frayeurs, mais tout était fait pour que nous soyons dans les meilleures conditions possibles pour créer lorsque nous nous retrouvions, car nous avons travaillé de manière discontinue sur l’élaboration de ce projet du fait de nos obligations respectives. Au final c’était vraiment fluide et nous en avons tiré beaucoup de plaisir.
« Rapper c’est être tristement célèbre » : qu’as-tu voulu dire ici ?
Ce sentiment que l’on a envers le rap, malgré les chiffres, le temps, le public, on est encore dans le ressenti des années 90. Même si aujourd’hui le rap remplit des stades, l’image que l’on garde à travers les médias du rappeur demeure. Il y a un espèce d’anachronisme entre les chiffres et la réalité qui fait que plus ça va plus ça devient burlesque. Au final, dès que vous vous mettez en avant comme un rappeur vous êtes identifié par les médias comme un sous-artiste et pendant longtemps on pensait que c’était une question de représentation sociale mais même avec les artistes récents on leur fait mal à la tête uniquement par le fait qu’ils soient rappeurs.
Dans le titre « A ton âge » tu dis te revoir à tes 20 ans. Qu’est-ce que le Oxmo d’aujourd’hui donnerait comme conseil au Oxmo de la vingtaine ?
Rien de spécial je pense. J’ai toujours agi avec le cœur, en suivant mon instinct, j’ai essayé de tirer profit des conseils qu’on m’a prodigué et ça s’est en effet réalisé comme on me l’avait dit donc je n’aurais rien à redire. C’est plutôt positif au final comme bilan même si ça ne rend pas les choses plus faciles.
A l’inverse, est-ce que le Oxmo de 20 ans imaginait qu’il allait un jour sortir son 8ème album?
Pas du tout, j’étais bien plus sombre que ça. Je parlais tout à l’heure des artistes de ma génération, tu peux donc comprendre que j’ai énormément de chance de pouvoir en parler aujourd’hui…
Lors d’un plateau OKLM x Reebok, tu t’es retrouvé aux cotés d’un Dosseh ou Dinos, plus jeunes mais très respectueux de ce que le rap a apporté pendant toutes ces années et avec une vraie connaissance de ta discographie : qu’est-ce que cela te fait de voir qu’il y a une nouvelle génération qui a ce respect de ce qui s’est fait avant et s’en inspire énormément ?
Je le réalise quand je le vis. C’est incroyable car je vois tout ce temps passé, la transmission qui s’est opérée, je me sens comme aux US où chaque génération rend hommage aux anciens. En France, nous n’étions pas dans cet état d’esprit de citer d’autres rappeurs car il y avait beaucoup de rivalités et aujourd’hui je pense que nous avons gravi des étapes qu’on ne mesure pas encore. Dans l’intro de La Réconciliation je dis être “le MC qu’t’aimes, qu’ton père écoutait gamin” et c’est le cas aujourd’hui. Il y a des gens qui me disent que leur daron m’écoutait et ça me donne le vertige car j’ai peu de rapport avec ma notoriété. On reproche souvent aux jeunes de ne pas connaître les anciens. Il y a là une question de transmission et les rivalités qu’il y a longtemps eu dans le rap on joué contre cela et aujourd’hui il y a beaucoup plus d’amour, moins de clash, tout le monde s’envoie de la force à chaque sortie d’album, il y a toujours un rappeur pour supporter l’autre. Ce sont des choses qui n’existaient pas avant et c’est fantastique.
Tu n’apparais pas tous les quatre matins en featuring sur des projets d’autres artistes, en revanche tu es présent sur deux albums d’affilé de Demi Portion et tu l’as par ailleurs invité sur la réédition d’Opera Puccino aux cotés de Jazz Jazz par exemple. Tu peux nous dire un mot sur votre relation qui semble forte ?
C’est une relation fraternelle. On se conseille, on parle de la famille, de la vie ou encore de musique. Il est tellement adorable, il a tellement de cœur… Je me laisse toujours guider par mon cœur et je vais où il me dit d’aller et il me porte toujours au bon endroit. Il pourrait faire encore plus grand que ce qu’il fait aujourd’hui !
Tu as aussi un entourage, une équipe forte et stable autour de toi depuis longtemps et je pense que c’est important d’en parler. Peux-tu nous en dire un mot, qu’est-ce que cette équipe t’apporte au quotidien ?
L’équipe avec laquelle je travaille depuis plus de 20 ans s’appelle Derrière les Planches. Il y a Marc Motin et Nicole Schulz et récemment Hugo Talou. Ce sont eux qui cadrent tout, avec qui on décide de tout, on co-édite, on produit. Je ne fais rien sans leur demander conseil car il faut du recul, de l’amour, de la patience et ils ont pris le temps de me connaître. Tu ne trouves pas des personnes comme cela partout, tu les croises une fois dans ta vie donc tu as intérêt à les attraper.
Il y a beaucoup d’artistes de mon époque dont on ne parle plus du tout
Très peu d’artistes peuvent se targuer de travailler avec la même équipe pendant 20 ans…
Oui mais très peu d’artistes peuvent déjà se targuer de bosser 20 ans de suite tout court… Donc pour moi tout est lié. Quand j’ai la rare occasion de travailler avec des amis, après avoir dit oui je demande la validation immédiate de Marc et Nicole. Au moindre doute de leur part, je préfère passer à autre chose car à chaque fois où j’ai agi à l’instinct je suis allé dans le mur.
Tu t’apprêtes à recevoir une décoration particulière et importante, celle d’Officier de l’ordre des Arts et des Lettres. Cette distinction récompense « les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde ». Que ressens-tu quand tu apprends que tu vas recevoir cette distinction ?
C’est incroyable, c’est une consécration, un titre honorifique immense, une reconnaissance pour toute mon équipe avec qui j’ai travaillé durant toutes ces années et qui le mérite autant que moi. C’est très rassurant, je ne suis pas de ceux qui refusent des décorations.
Qu’est-ce qu’il faudrait te souhaiter pour la suite alors même que ta carrière est déjà si remplie ?
Un bon début ! On va commencer de nouvelles choses et donc ça nous renvoie au début, on a besoin d’autant d’énergie et de force qu’il y a 20 ans. On a des projets vastes qui nous font revenir à nos débuts mais avec une vision beaucoup plus large et de l’expérience.
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