Rilès et Gracy Hopkins forment la relève du rap avec le Levi’s® Music Project
Rilès et Gracy Hopkins ont formé la relève du rap, dans le cadre du Levi’s® Music Project. Douze artistes en devenir, qui ont fait leurs premiers pas dans la musique et ont noué des liens solides lors de sessions organisées par la célèbre marque de jeans.
Le quartier parisien de la Goutte d’Or a vu naître de futures étoiles. Tous les week-ends, les douze artistes du Levi’s® Music Project se sont retrouvés dans les studios du FGO Barbara, mythique salle de concert parisienne, qui a vibré six mois durant au rythme des voix et des instruments. Guidés par les conseils de Rilès et Gracy Hopkins, ces jeunes talents ont découvert ensemble tout le processus créatif de la musique. Écriture, composition, enregistrement, mixage, diffusion et même promotion : tous les aspects de la création et du business ont été abordés. L’objectif ? Accompagner leurs premiers pas dans la musique et leur donner les clés pour réussir.
Aniya, A.K.2, Ave Amapola, Bad Biche, Bvfo, Goldhee, Ray, Simeondatrack, Sinap, Snow & Yazz du groupe Motel 87, Tizzy Miller et White Mars. Ils et elles forment la nouvelle promotion du Levi’s® Music Project. La relève du rap, sélectionnée par le label de Rilès et les équipes de la marque. Douze talents avec un style unique, qu’ils soient auteurs, interprètes ou compositeurs, dont la personnalité a éclos au fil de multiples sessions de travail. D’abord timides et réservés, ils ont appris à se connaître et à travailler seuls et en groupe lors d’ateliers variés, jusqu’à former une véritable famille.
« Il y avait des personnages : celui qui fout le bordel, celui qui a un humour bizarre, la petite mignonne. » raconte Bad Biche, élève à la voix de velours et au charisme hypnotique, qui s’est lancée dans l’aventure sans rien attendre et a énormément appris. « Travailler en équipe et faire des concessions, surtout », précise-t-elle. « Jusqu’a présent, j’avais travaillé seule. Là, c’était tous ensemble. » Forcément, une telle configuration ne va pas sans quelques tensions, vite dissipées. Une ambiance de salle de cours, où chacun a finalement trouvé sa place et où se sont tissés des liens solides.
Une opportunité d’apprendre en la présence d’artiste chevronnés, à qui il tient à cœur de transmettre leur expérience. « Lorsque tu comprends que si tu ne donnes pas, tu ne reçois pas en retour, tu réalises que tu te dois d’apprendre au gens. » expose Rilès, qui développe la carrière des artistes Younès et Leone sur son propre label. Nul hasard si c’est le volet pédagogique du Levi’s® Music Project qui lui a donné envie de prendre part à l’expérience. « Voir les élèves m’a rendu humble, je me suis pris des claques », poursuit-il. « Ils ont faim, et tu ne sais pas où cette faim peut les mener. Chacun a son propre génie, on est juste à des stades différents de notre évolution. »
Gracy Hopkins, autre bedroom producer qui a assisté Rilès dans sa tâche, y a également trouvé son compte. « J’ai toujours été à la recherche d’un exemple, d’un modèle de réussite », confie-t-il. « Pouvoir être ça pour les jeunes artistes, du fait de notre expérience, c’est un honneur. » La clé, pour aider ces talents à révéler au grand jour le potentiel qu’ils ont déjà en eux ? « Leur parler, tout simplement. Avoir le recul pour voir ce qu’ils n’arrivent pas encore à percevoir d’eux-mêmes. » Loin d’être à sens unique, cet échange enrichit donc à la fois élèves et mentors. « Ça me rappelle d’où je viens et pourquoi je fais de la musique. C’est une source d’énergie inépuisable », témoigne l’artiste de Torcy.
L’énergie et la dynamique du groupe, justement, ont marqué les esprits. « En un mot, le Levi’s® Music Project, c’était stimulant », se souvient Bade Biche. « Mes peurs et mes doutes disparaissaient. À la fin de la journée, je rentrais chez moi et j’enregistrais toute la nuit. » Gracy Hopkins acquiesce : « Il y a eu une symbiose, une fusion incroyable. » Et Rilès de compléter : « Vu que le projet a duré sur six mois, les gens se sont rapprochés naturellement. Certains sont allés enregistrer chez d’autres, ou se sont aidés à tourner un clip. Ils n’ont pas attendu pour travailler entre eux. »
Alors, comment les mentors ont-ils facilité les synergies entre leurs élèves ? « Ils nous ont lancé des défis, genre : mettez-vous en groupe et vous avez trente minutes pour écrire un son, l’enregistrer et le jouer », raconte Bad Biche, dans un élan de stress et de joie. Rilès explique : « Une meuf qui chante de la soul avec un mec qui fait des instrus trap, on les mets ensemble, pour voir ce qui en sort. Parfois, il y a de bonnes surprises et des connexions qui se créent. » Exit la théorie. Ici, on n’est pas à l’école. Place à la conversation et aux exercices pratiques, afin de dépasser ses propres limites.
Bien que clé, le rôle des deux « frères », comme Rilès et Gracy Hopkins s’appellent mutuellement, s’est limité à ouvrir le dialogue et à prodiguer des conseils utiles. Ensuite, les artistes ont été décisionnaires sur tout le processus créatif. À partir de maquettes, ils ont sélectionné les chansons qu’ils voulaient défendre et les ont compilées dans ce qui est devenu la mixtape Lab_501, sortie il y a quelques jours sur les plateformes. « Chacun a soumis des idées de titre », se rappelle Rilès. « Lab_501 a été choisi, parce que c’était un laboratoire, où plein de savants fous créaient leur potion. »
Un titre en clin d’œil à la marque fondée par Levi Strauss, qui a défendu toute sa vie les valeurs de courage, d’empathie et de créativité. Initié aux États-Unis, à une période où le gouvernement américain coupait les subventions pour l’art, le Levi’s® Music Project s’appuie sur ces valeurs fondatrices pour soutenir la musique et les communautés qui la font vivre. Faire avancer la culture compte parmi les prérogatives de la marque, comme nous l’explique une responsable de Levi’s®, venue soutenir les artistes lors du concert événement organisé au FGO Barbara pour la sortie de la mixtape.
Quelques jours plus tard, Gracy Hopkins se remémore le concert avec émotion. « D’une pièce silencieuse, où personne n’osait parler, on est passés à une pièce harmonieuse, du fait que toutes leurs voix ont retenti en même temps, à la même note et à la même intensité. » Pour lui, qui a endossé le rôle de coach sportif, « C’est comme si on était devenus une équipe de foot. Il y a les défenseurs, les milieux, les attaquants et le gardien. Notre seul objectif, c’est de mettre un but. » Premier match remporté pour ses poulains, qui ont présenté leurs titres sur scène et comptent bien porter leur message le plus loin possible. « Qu’il soit profond ou superficiel, peu importe, tant qu’il est sincère », estime le torcéen.
Outre l’expérience acquise, les artistes ont trouvé en leurs camarades et en leurs mentors de précieux alliés. « Humainement, ça dépasse le Levi’s® Music Project », conclut Rilès. « Il y a un groupe sur lequel on continue à échanger. Juste un exemple : Simeondatrack (co-producteur du tubesque « Bad Mood » aux côtés de A.K.2, ndr) vient de m’envoyer une prod. Ave Amapola (chanteuse aux mots subtiles et au timbre doux, dont la trap mélodieuse est teintée d’accents latinos, ndr), on lui a dit qu’elle n’hésite pas si elle a besoin de contacts. Ils savent où nous joindre et vice versa. » La suite ? Qu’ils et elles profitent de ce tremplin et des liens durables qu’il a tissés pour tracer leur chemin dans la musique.