BACKPACKERZ

Si vous ne connaissez pas encore Jaïa Rose, notez bien ce nom car elle ne devrait plus tarder à devenir incontournable sur la scène RNB ! Originaire de Bordeaux, elle a commencé sa vie artistique très jeune par la danse avant de découvrir sa voix, et aussi sa voie, à l’âge de 19 ans. Aujourd’hui âgée de 25 ans, elle vient de sortir son 2^ème EP, JOUR J. Portrait et rencontre.

Cette jeune artiste bordelaise a grandi entourée de parents mélomanes fans de jazz, de rumba congolaise et de musique classique. C’est par sa grande sœur qu’elle découvre le RnB et le rap américain des années 2000 (Destiny’s Child, 50 Cent, Alicia Keys…) qui deviendront ses inspirations par la suite.

Seulement, Jaïa n’a pas conscience de sa voix pendant très longtemps et c’est par la danse qu’elle s’exprime sur le plan artistique depuis toute petite. Ce n’est que plus tard, à l’Académie Internationale de Danse de Paris, qu’elle se met à chanter et, dans le même temps, à écrire. De là naîtra son premier EP en 2020 : 1000 MG. Ce premier projet se fait largement remarquer, porté notamment par le single 4H du mat, et pose les premières bases de son ADN musical : un R&B teinté de pop qui conte ses peines de cœur et ses doutes avec la plus grande des sincérités.

Néanmoins, Jaïa Rose n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers puisque, seulement 2 ans après 1000 MG, elle sort JOUR J en imposant une identité musicale beaucoup plus singulière. En effet, Jaïa ne se contente plus seulement de chanter puisqu’elle alterne désormais entre kick et vocalises Rnb.

Complètement sous le charme de ce savant mélange sur lequel repose son nouveau projet, nous avons souhaité rencontrer Jaïa Rose pour en savoir plus. Rencontre avec cette étoile montante.

Backpackerz : Tu viens de sortir JOUR J, un EP de 5 titres hyper puissants. Quel a été le process créatif pour ce projet ?

Jaïa Rose : C’est un projet que l’on a construit avec Louis Dureau dans un premier temps, puis avec Skuna un peu plus tard. On s’est fait un séminaire avec Louis, où l’on s’est enfermés pendant 3 jours dans une maison. C’est là qu’on a pratiquement tombé tous les titres de l’EP même s’il restait encore pas mal de taff ensuite.

Sur la direction artistique, je voulais quelque chose de plus affirmé artistiquement après 1000 MG et c’est d’ailleurs un peu ce que je raconte dans JOUR J.

D’ailleurs, pourquoi le nom JOUR J pour cet EP ?

** Elle sourit ** Bon, déjà il y avait le jeu de mot du « J » pour Jaïa mais c’est surtout parce qu’aujourd’hui je suis exactement à l’endroit où je voulais être. Mon premier EP m’a fait énormément grandir et m’a fait franchir une étape importante dans ma vie d’adulte. J’ai acquis de l’expérience et je sais désormais exactement ce que je veux d’un point de vue artistique, et j’arrive complètement à m’affirmer là-dessus.

Justement, JOUR J reflète cette idée d’être une femme ambitieuse et j’avoue qu’il y a une vibe de puissance et d’affirmation de soi. Néanmoins, tu as 3 chansons (DERNIÈRE, 1000, J’AI TOUT) sur 5 qui parlent d’histoires d’amour pas faciles, voir même de rupture.

C’est vrai, cet EP parle beaucoup d’amour mais il est beaucoup moins subi que dans 1000 MG. En fait, tu peux traverser des moments difficiles en les subissant ou en les affrontant et j’ai l’impression d’être dans la 2^ème option à présent.

Tu as sorti 2 clips ces dernières semaines : FEU FOI FORCE en octobre et SALE SOLEIL plus récemment. Est-ce que tu peux nous en parler ?

Ces deux clips ont été réalisés par Bertrand Touchard. L’anecdote assez marrante est que ces deux clips ont été tournés au même moment alors que ce n’était pas du tout prévu. À la base, on devait seulement tourner le clip FEU FOI FORCE et on s’est rendu compte pendant le tournage qu’une des séquences correspondait mieux à SALE SOLEIL.

On a donc ressorti la limo et rappelé les danseurs pour ré-enregistrer cette séquence pour SALE SOLEIL alors qu’elle était prévue initialement pour FEU FOI FORCE.

Autre anecdote sur ces clips : je me suis occupée du stylisme et c’était une première donc cela a été un vrai défi !

Aussi, on le voit dans tes clips et c’était ton premier mode d’expression artistique : la danse est centrale chez toi. Est-ce que c’est quelque chose qui intervient dans ton processus de création musicale ou pas forcément ?

Pas forcément, la danse arrive plus tard dans la création musicale. C’est quelque chose sur lequel je commence à réfléchir après les premières maquettes.

La dernière chanson de l’EP est un featuring avec Lestin. Comment s’est faite cette collaboration ?

C’est arrivé à la toute fin du bouclage du projet. J’avais envie d’une chanson d’amour en featuring et on s’est rencontré dans l’été avec Lestin. Le courant est tout de suite passé, si bien qu’on a enregistré la chanson en une soirée !

C’est mon premier featuring sur un projet à moi et j’en suis vraiment fière.

Pour terminer, est-ce que tu as des concerts de prévu prochainement ?

J’ai fait pas mal de scènes ces dernières semaines pour la sortie de JOUR J. J’ai une date de prévu avec Médine le 3 mars à Auxerre mais d’autres dates devraient voir le jour prochainement.

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