Di-Meh : Très satisfait. C’était un nouveau départ pour moi et j’ai pris pas mal de risques avec de nouvelles sonorités. C’est vraiment un projet à part dans ma discographie et les retours ont été super cool.
Avec les gars on a toujours voulu se rassembler pour performer sur scène. C’est pour cela qu’on a créé la SuperWak, on avait cette envie de tout défoncer en concert. On a cependant toujours eu nos idées solo et nos propres projets sur le côté. On recherchera toujours une forme d’apogée mais c’est vrai qu’on a passé un cap ces dernières années avec nos albums.
Il y a eu un âge d’or dans les années 90 mais il s’est éteint assez rapidement. Je pense que nous sommes la première génération à l’avoir exploitée au maximum. Mais je ne considère pas cet âge comme terminé, il y a encore beaucoup de rappeurs suisses talentueux ainsi que nous mêmes.
Mon énergie en concert est vraiment naturelle. C’est un talent qu’on m’a donné. Mais tout à l’heure ce travail au début on peut dire que j’étais clairement à concentré d’énergie maintenant j’essaie de répondre cette fusion de façon plus précise. J’aime quand il y a énormément de monde surtout quand je peux sauter dans la foule. Je vis vraiment ma vie pour cela.
Elle signifie “On veut 3ich “. 3ich veut dire vouloir vivre, vouloir s’en sortir. On vit au jour le jour avec ce style de pensée. C’est vraiment une mentalité de hustler que tu retrouves dans tout le projet. Notamment sur l’outro du projet ou je ramène beaucoup de rappeurs suisses comme Ouss 47 ou Nirmou. Il n’y a que des gars à moi sur le projet car c’est une mentalité ou je veux faire vivre les miens.
C’est un peu l’essence même de Di-Meh et c’est vrai qu’après quelques années j’avais besoin de ce retour aux sources peut-être pour me rapprocher de mon public moi aussi par manque. J’ai remis en place la voix nasillarde que j’avais aussi à mes débuts car c’est ce que ce genre de promo inspire je sens qu’en ce moment il y a un mouvement du Bumba qui revient pas mal en France notamment avec Caballero et JeanJass le boombap prend aujourd’hui une nouvelle dimension.
J’essaie depuis quelques années de s’exporter au Maghreb. J’ai eu des connexions récemment avec Small X et j’avais déjà posé pour un projet de Dollypran qui m’a donc rendu la pareille. C’est une scène vers laquelle je me tourne de plus en plus même si je continuerai toujours à rapper en français.
Il est dans un moment de sa carrière où il est en feu donc je me suis dit que c’était le bon moment pour collaborer avec lui pour lui donner de la force cela faisait 8 ans que nous n’avions pas collaboré ensemble il a toujours été très fort mais je pense qu’il a attendu vraiment se dévoiler auprès du public. Il fait partie de ces rappeurs je les vois que j’essaie de mettre en avant ou plus possible.
C’est vrai qu’on ne me voit jamais vraiment. Je pense que c’est un peu de pudeur mais aussi de la stratégie visuelle. Sur Mektoub on voit seulement mes cheveux, ce qui fait une différence par rapport aux autres projets. Peut-être que je dévoilerai mon visage en entier sur la cover de l’album de mon apogée.
En ce moment j’avise beaucoup. Je pense que OV3 va être un format que je vais sortir de façon assez récurrente pour faire plaisir aux amateurs de boombap. Je me concentre en même temps sur un projet dans la même veine que Mektoub avec des sonorités plus trap.
Pas de repos, on garde la même dynamique avec un beau programme de sorties. Denzel…
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