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« Free Music, Whenever, Wherever » peut t’on lire en entrant sur le site d’Andrew Sampson. Tel est le slogan d’Aurous, le nouveau service de streaming gratuit qui ne va pas plaire à tout le monde.

Basé à Miami, Andrew Sampson est un jeune ingénieur âgé d’à peine 20 ans. Ses premiers faits d’armes sont la création de l’application d’aide au choix de films appelé « Netflix Roulette ». Il revient donc en 2015 avec Aurous, qui reprend le principe du célèbre PopCorn Time (c’est-à-dire le streaming multimedia en peer-to-peer) mais pour la musique, en nous proposant contenus musicaux en streaming de manière illimitée, le tout sans publicité et devenant de ce fait, un concurrent aux services de streaming déjà en place que sont Spotify, Deezer et consorts.

La grande différence de ce service par rapport aux Spotify, Deezer et consorts est donc sa gratuit mais aussi (et surtout) son illégalité  puisqu’aucune rémunération des artistes n’est prévue . D’après les dires de son fondateur, Aurous aurait tout de même prévu un certains nombre de services aux artistes, à défaut de les rétribuer pour leur musique…

Aurous est déjà disponible pour Windows, IOS et Linux, et se targue déjà d’avoir un répertoire « infini » (non pas basé sur les catalogues des labels mais sur la musique mise à disposition par les utilisateurs du site russe pleer.com). Le seul intérêt que nous y voyons est de pouvoir streamer des albums ayant totalement disparu des catalogues officielles pour des raisons de droit comme le Me Myself and I de De La Soul par exemple.

Côté ergonomie, un rapide coup d’œil à son interface nous fait d’emblée remarquer que Sampson s’est largement inspiré des suédois Spotify pour le développement de son service mais sans la présence de fonctionnalités à nos yeux essentiels comme l’affichage des covers ou la possibilité de filtrer ses recherches par artiste, albums, titres…

On est bien loin de la révolution Popcorn Time !