8 types de personnes que l’on croise aux concerts de rap, en GIF
À force d’écumer pas mal de concerts de rap, on se rend compte que l’on croise assez souvent les même types de personnes, un peu comme si différents clans se réunissaient au même endroit autour d’une même passion (le Hip Hop), mais avec des places, des comportements, des attitudes bien distinctes et facilement « caricaturables ». Voici donc un petit aperçu de ces caractères récurrents qui peuplent quasi systématiquement les salles de concert de rap. Vous les reconnaissez ?
Le Stan
Le diehard fan de l’artiste en question. Facile à reconnaître, il se pointe à 17h devant les portes pour être sûr d’être au premier rang. Une fois le concert commencé, il est donc accoudé à la scène et récite sans problème 100% des paroles du catalogue de son rappeur préféré (c’est parfois assez impressionnant) jusqu’à ce que ce dernier le remarque et lui offre le Graal : lui tendre le micro pour crier une rime. Le Stan tient aussi généralement dans ses mains un ou plusieurs vinyles dans le but d’être dédicacés.
Le B-Boy
Se déplaçant généralement en bande, le B-boy a le Hip Hop dans le sang et ne conçoit pas vraiment de se contenter, comme toi, de simplement hocher la tête de bas en haut. Non, le B-Boy a besoin de laisser tout son corps s’exprimer, c’est pourquoi il se soucie peu du fait que l’espace soit restreint par un public massif. Il saura se créer son propre espace, son cercle qui lui permettra d’enchaîner ses meilleurs moves de breaker, sous les encouragements de ses admirateurs. Aux autres de s’adapter en conséquence.
Le blasé
Le blasé peut également s’appeler « l’habitué ». Il s’agit de ce mec que tu ne connais pas vraiment mais dont tu croises le visage quasiment à chaque concert auquel tu te rends. En effet, le blasé s’est créé ses alertes Bandcamp, Fnac, Digitick et s’inscrit à tous les events Facebook qui concernent de près ou de loin le Hip Hop, pour être sûr de ne rien louper. Il est partout, tout le temps. Du coup, difficile d’impressionner le blasé, il en a déjà tellement vu…Tu peux venir lui parler tout excité à la fin d’un concert genre « wow, c’était incroyable ce concert, quelle claque ! » avec des étoiles dans les yeux, et le blasé pourra te répondre : « mouais…pas mal mais je l’ai déjà vu sept fois en live et je peux te dire que ce n’est clairement pas sa meilleure performance, rien à voir avec son Trianon en 2003 ». Casseur d’ambiance.
Le hipster
Bon, pas besoin de vous faire un dessin, le hipster est facilement reconnaissable grâce à sa barbe taillé au millimètre, ses Stan Smith salies mais pas trop et son bonnet vissé sur la tête alors qu’il fait juste 45° dans cette foutue salle de concert au plafond bas. Le hipster a remarqué que le Hip Hop était assez tendance depuis quelques années et a suivi avec attention l’éclosion des Drake, Macklemore (ou « Michael More » comme il dit) et plus récemment Kendrick Lamar avec la sortie de To Pimp A Butterfly, parce que Konbini en a pas mal parlé. Au concert de Mac Miller, c’est lui et ses potes qui ont réclamé « Knock Knock » parce que « c’était mieux avant ».
Le grand
On le sait, ce n’est pas nouveau, basketball et Hip Hop sont très liés. Du coup, beaucoup de basketteurs kiffent le Hip Hop, et donc les concerts du même genre. Et ce pour le plaisir des personne de taille « normale » ou réduite, qui se retrouvent juste derrière la team au complet. Ajoutez aux 2,05 mètres une petite casquette New Era posée sur le sommet de la tête et vous serez certain de passer le concert dans les meilleures conditions possibles…Heureusement qu’il reste le son.
La copine sympa
La copine sympa, on la repère vite. Un style vestimentaire qui ne comprend aucune trace de Hip Hop, un bras solidement accroché à celui de son boyfriend et un regard mixant amour et désespoir, qui veut dire clairement « je n’apprécie absolument pas ce genre de musique, mais je fais des efforts pour m’intéresser à ta passion débile ». Elle est aussi très très fière quand elle reconnaît (vaguement) un morceau: « haaaa je l’ai déjà entendue celle-là ! ». Adorable.
Le recorder
On l’appelle aussi « le relou ». Le recorder est celui qui va filmer et photographier l’intégralité du concert. Il ne ressent pas les crampes au bras, a chargé sa batterie à 100% en prévision et n’a que faire de ceux derrière lui qui se retrouvent obligés de vivre le concert à travers son écran de 5 pouces, vu que celui-ci cache la scène. Il le sait pourtant qu’il ne regardera jamais ces putain de vidéos basse qualité au son inaudible, mais c’est plus fort que lui. Pour le recorder, l’iPhone a remplacé la mémoire.
Le fumeur
Aka le hors-la-loi, ou le thug. Un concert de rap où ça ne sent pas la weed un moment ou un autre, c’est louche. En effet, malgré les interdictions, il y en a toujours un qui se fiche des lois et veut fumer son blunt coûte-que-coûte. Parfois ça passe, mais souvent, un petit faisceau laser vert se dresse juste devant ces yeux. Et ce laser, c’est celui du gentil vigile de 110 kilo qui surveille les émanations de fumée depuis la scène et signale les intrépides. En cas de récidive, le fumeur voit parfois son concert s’écourter quelque peu…
BONUS : Le journaliste
Le journaliste, ou bloggeur, profite rarement pleinement du concert. En effet, chargé de rédiger un live report ou compte-rendu, il est en permanence sur le qui-vive pour capter chaque détail du show afin de le restituer ensuite le plus fidèlement possible. Comment les repérer ? Ce sont les seuls qui prennent des notes, que ce soit sur leur smartphone ou à l’ancienne avec carnet et stylo. C’est lui aussi qui peut te taper sur l’épaule pour te demander: « pssst ! C’était quoi le titre de la dernière chanson s’il te plait ? Et celle encore avant ? » Plus le média pour lequel il travaille est généraliste, plus il y a de chance qu’il vous sollicite. Éloignez-vous vite si vous voulez rester tranquille !