BACKPACKERZ

Toujours soucieux de vous apporter de nouveaux contenus et d’enrichir notre webzine, nous sommes aujourd’hui à la recherche de nouveaux profils pour venir compléter la team TBPZ. Voici donc une liste non exhaustive de portraits robots des profils convoités. Toute exagération sur les individus décrits serait purement fortuite.

Philippe : le spécialiste rap français

Biberonné au rap français des années 90, Philippe est un mordu de Hip-Hop hexagonal. Collectionneur de K7 depuis l’époque des freestyles sur Radio Nova, il est le seul individu capable de citer de tête les tracklists de toutes les mixtapes de Cut Killer. Dans son salon, trône une statue de marbre grandeur nature d’Akhenaton qui se trouve également être le parrain de ses deux enfants Shen et Joey. Contrairement à ses potes qui ont arrêté d’écouter du rap à partir de 1998, Philippe a lui toujours continué à creuser le genre grace aux émissions spécialisées et à quelques blogs de qualité. Aujourd’hui, son coeur balance entre ses classiques des Sages Po’ de La Rumeur ou de Lunatic et cette nouvelle génération de rappeurs qui ont réussi à donner à ses potes l’envie de ré-écouter du rap français. Une chose est sûre, il faudra bien que Philippe partage un jour toute cette connaissance qu’il a accumulé sur le rap français.

Jay : le mordu de beat

Beatmaking, Beat Music, Future Beat, Jay en connait un rayon sur ces genres en pleine mutation. Fan de J Dilla dès la première heure, il est l’unique détenteur du beat que Jay Dee aurait composé sur son baby-synthé Simba à l’age de 9 ans. Ancien magasinier chez Akai, il détient le record mondial de démontage-remontage de MPC 3000 qu’il réalise en exactement 6 minutes et 28 secondes. En 2006, alors qu’il est l’ingénieur du son officiel de Flying Lotus, il est le premier français à consacrer un radio show à la scène Beat sur son MySpace BeatAddict. Aujourd’hui attaché de presse français pour les plus grands labels de Beat Music (Soulection, HW&W entre autres), Jay n’a qu’une envie, prouver au monde entier que la scène beat n’est pas réservée qu’à des nerds des boites à rythmes comme lui.

Luc : le cadreur / monteur de génie

Fils spirituel de Mathieu Kassovitz, Luc a claqué son premier salaire dans un 5D Canon et son deuxième dans une licence Adobe Premiere Pro. Passionné de vidéo autant que de rap, Luc se butte chaque jour avec une bonne dizaine d’heures d’interviews de rappeurs et de documentaires Hip-Hop sur YouTube. Son rêve, voir défiler devant ses caméras (oui il a claqué d’autres salaires depuis) ses idoles Pete Rock, Kendrick Lamar ou encore Planet Asia. Pour ça, il n’attend plus qu’une chose : pouvoir intégrer la rédaction d’un webzine spécialisé qui ait facilement accès à des interviews de rappeurs…

Claire : la boulimique de nouveautés rap

Etudiante en anglais, chaque matin, Claire suit le même rituel. Elle se lève, ouvre son macbook, enfile son HD-25 et c’est parti pour une bonne heure de visionnage de la bonne trentaine de nouveaux clips de rap sortis dans la nuit. Egotripland, Complex, 2DopeBoyz sont ses 3 uniques sites placés en favoris. Pour le reste, elle sait qu’elle peut compter sur les 82 chaines YouTube triées sur le volet auxquelles elle s’est abonné ainsi que sur son fil d’actu Soundcloud qu’elle consulte en moyenne toutes les 2h. L’objectif de Claire est simple, écouter chaque jour toutes les sorties rap pour n’en garder que le meilleur. Une vrai défi d’exhaustivité qui est presque impossible à relever en 2016 tant le rythme des sorties est élevé. Mais Claire s’accroche, motivée par les nombreux retours reçus sur son groupe Facebook ZapRap, qu’elle alimente chaque jour de ses nouvelles trouvailles. Claire s’est bien vu proposer à de nombreuses reprises d’écrire sur des sites spécialisés mais ce qui l’intéresse ce n’est pas l’écriture, c’est uniquement la découverte et le partage de nouveautés rap.

Zuck : le dev fan de rap

« Computer Love » chantait Zapp & Roger sur la bande annonce d’un des films les plus Hip-Hop de tous les temps, Menace II Society. De même que les producteurs de rap ont été parmi les premiers à embrasser les nouvelles possibilités de composition permises par l’informatique, Zuck fut lui aussi un des premiers à voir en Internet le nouveau terrain de jeu de la planète rap. Actif sur les réseaux depuis l’ère de Kazaa Lite, sur lequel Zuck pourvoyait jusqu’à 1To de rap US et français de seeds, c’est à Zuck que nombre d’entres nous doivent leurs premiers téléchargements MP3 illégaux. Plus tard, il verra avant tout le monde l’avènement du streaming et montera avec l’aide de quelques amis le premier site dédié au streaming de rap www.raponline.com, et ce 8 ans avant Tidal. En 2012, il remporte un hackathon Google avec l’application « King Push » qui permet aux développeurs de « pusher » un commit à partir d’une phase de Pusha T en reconnaissance vocale. Depuis ses collègues ce sont habitué à l’entendre scander « I’m so bossy bitch get off me » plusieurs fois par jour au bureau. Sur son temps libre, Zuck développe des sites et applications dédiées au Hip-Hop à partir des techno web les plus innovantes, un peu comme celles développés par le Lab The BackPackerz.

Si vous vous reconnaissez dans un de ces profils un brin caricaturés ou si vous voulez tout simplement écrire sur le site, rendez-vous sur notre page de notre page de recrutement. N’hésitez pas également à partager cet article si  les profils décrits vous ont rappelé certains de vos potes… qui sait, peut-être que de futurs writerz se cachent parmi vos amis. Côté rémunération, comme The BackPackerz ne dégage aucun revenu pour le moment et que tous les membres de la team son bénévoles, nous pouvons seulement vous proposer des invitations aux concerts, des interviews de vos idoles et l’opportunité de partager votre passion avec d’autres accrocs au hip-hop.

[Update : Suite aux nombreux messages reçus nous questionnant au sujet de la rémunération, nous précisions que tous les membres de l’équipe écrivent de manière totalement bénévoles pour le moment]